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« Je rêve d’être… troisième ligne ! »

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« Je rêve d’être… troisième ligne ! »

Equipe 1 | .Date de publication : 23/11/2020

Rencontre avec Samuel Roche, meilleur réalisateur du Rugby Club Nîmois.

Il y est tombé très petit ! Tout petit, dans cette marmite ovale… Ses premiers souvenirs sont des odeurs. L’odeur de la saucisse et des frites. C’était le temps des premiers tournois et des grands pique-nique organisés par les parents. « Des banquets pour le gamin que j’étais où il y avait plus souvent à boire qu’à manger ! » se rappelle Samuel Roche, un grand sourire aux lèvres. « J’avais trois ans, mais je m’en souviens comme si c’était hier… » C’était au Rugby Club Orangeois, le RCO où il chausse donc ses premiers crampons, et connait ses premières joies avec ses copains, cornaqués par son papa éducateur et Nicolas Riou. A quinze ans, le vauclusien intègre en sport-études le lycée Emile Zola d’Aix en Provence et le club de Provence Rugby. Gauderman, Alamercery, Crabos, Espoirs… les catégories au plus haut niveau national s’enchaînent avant d’intégrer le groupe professionnel. Et de jouer notamment sa première feuille de match au… stade du Vélodrome de Marseille, en 2017, face à Tarbes. « Un grand moment ! Le rêve de tous les petits de la région. » avoue le joueur Nîmois. Demi d’ouverture, arrière, Samuel Roche a depuis franchi le Rhône pour jouer au sein du Rugby Club Nîmois. Meilleur réalisateur de ce début de saison avec 58 points, il est devenu un des cadres de l’équipe. Un statut qu’il confirme à chaque sortie en prenant à son compte ce rôle de leader tant dans l’animation que dans le jeu au pied. Rencontre. 

 

Deuxième saison au sein de l’effectif du Rugby Club Nîmois, tu es désormais un des leaders du groupe, comment vis-tu ce nouveau statut ?

Ce nouveau statut est venu tout naturellement… Je n’ai pas cherché à essayer de m’imposer. J’ai travaillé, je me suis investi, j’ai essayé d’apporter le maximum à l’équipe. L’année dernière, j’étais toutefois plus dans la découverte d’un nouveau club, d’un nouveau championnat et de nouveaux coéquipiers. Aujourd’hui, avec le poste que j’ai et mon tempérament, je m’affirme un peu plus, mais c’est surtout grâce à la confiance que me font les joueurs que j’en suis là aujourd’hui…

Ressens-tu depuis plus de pression sur tes épaules ?

On ressent toujours de la pression ! On a toujours envie de donné le meilleur de soi-même. Personnellement j’adore cette pression qui pousse à se dépasser. Elle me libère, et même si cela peut sembler paradoxal elle me permet de prendre beaucoup de plaisir à chaque match. 

Tu joues aussi bien demi d’ouverture qu’arrière, as-tu une préférence ?

Je n’ai pas forcément de préférence. Même si j’aime le poste de demi d’ouverture pour la prise de responsabilité qu’il implique. Ce poste correspond plus à ma personnalité. Après jouer 10 ou 15, tant que je joue !

Peux-tu nous donner ta vision de chacun de ces postes ?

Comme je te le disais, le poste du demi d’ouverture est un poste à responsabilité. Il est celui qui décide de la stratégie et du jeu de son équipe. Il doit toujours être attentif et observateur de l’équipe adverse afin de prendre les bonnes décisions. Il est le maître à jouer de l’équipe. Le poste d’arrière, lui, est le dernier rempart de l’équipe. Il très souvent aussi le premier relanceur en récupérant des ballons au pieds. Ce poste amène à être attentif et observateur. En étant derrière ses coéquipiers il a une vision globale de tous les joueurs, ce qui l’amène à prendre des décisions, comme le demi d’ouverture, mais avec un peu plus de recul car il a le temps de voir les joueurs monter vers lui. 

Tu es le buteur de l’équipe. Peux-tu nous décrire les quelques secondes qui précèdent une tentative de pénalité ou de transformation ?

Dans ma tête il se passe trois phases. La première, je suis dans ma bulle. Je n’entends plus personne. La deuxième, je visualise la frappe et prenant compte du temps… Et la troisième je me dis toujours « tranquille » (sourires)

Si tu devais jouer un autre poste, ce serait lequel et pourquoi ?

Un autre poste ? Troisième ligne. Mettre un bandeau, du strap au niveau de mes cuisses et d’annoncer un grand « OHÉ SAUT » ! (sourires)J’en discute souvent avec Pierre (Tacchella), il n’est pas insensible à mon profil pour ce poste…. (rires)

 

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