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Cadrage et débordements avec Baptiste Nierat

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Cadrage et débordements avec Baptiste Nierat

.Date de publication : 11/10/2018

Rencontre avec Babou pour une interview un tantinet décalée...

C'est certainement l'ennemi juré de tout sportif de haut niveau. La blessure les freine dans leur progression et les empêche de pratiquer leur passion. Les joueurs du Rugby Club Nîmois ne sont pas épargnés par ces aléas de la vie du sportif. Son infirmerie en atteste : Edouard Méré, Louis Bonnaure, Greg Hieronimus, Clément Nierat, les frères Vilaret, Gaëtan Chagnaud ou encore récemment David Gonzalez et Baptiste Nierat. Rencontre avec ce dernier, victime d’une fracture articulaire de la malléole interne. L'occasion pour nous de parler de cette facette un peu moins connue de la vie de sportif. Et de s’entretenir avec lui de façon décalée…

On vit comment une blessure ?

C’est beaucoup de frustration ! On vit cela comme une injustice. Tout le travail effectué depuis le début de la saison tombe à l’eau… C’est comme si tous les efforts consentis pour être à la hauteur de l’exigence voulue par les coachs étaient remis en cause. Et puis, quand dimanche, tu assistes à cette superbe rencontre contre Narbonne des tribunes ou au bord de la pelouse, tu as les glandes….De la colère, car tu le vis mais tu n’es pas sur le terrain ! Mais cela te booste aussi. Car tu te dis « Il faut que je revienne plus fort pour vivre ce genre de moments »… Bref, être blessé, c’est un mélange, un cocktail de sentiments disparates !

Surtout j’imagine quand on fait comme toi un bon début de saison ?

Après ma fin de saison dernière des plus compliquées, j’avais retrouvé du plaisir à m’entraîner, à venir au stade. Avec le nouveau staff, j’avais retrouvé la banane ! Un nouveau challenge avec ce groupe où l’alchimie entre les anciens du club, les nouveaux venus et leur expérience, et les jeunots qui nous poussent au c.. se passe à merveille. On a retrouvé un véritable esprit. C’est aussi pour cela que s’est encore plus frustrant de se blesser. Mais bon ce n’est qu’un simple coup d’arrêt. Je vais revenir plus fort. J’en suis sûr !

Qu’est ce qui te fait avancer ?

Rendre fier ma famille. Mes frères, mes parents… Ce n’est pas un scoop mais chez les Nierat, on est très famille. On a un côté presque secte (rires). Quand l’année dernière, par exemple, j’ai été à deux doigts de quitter le club, mes parents l’ont très mal vécu. Ils étaient en colère car pour eux aussi de voir leurs trois fils évoluer dans le même club c’est une fierté. Quand on n’est pas blessé (rires). Ils ont consenti beaucoup d’efforts pour qu’on en arrive là où on est !  Même des efforts financiers quand on a débarqué avec Alex à Nîmes il y a quelques années. Ils nous ont toujours soutenus. C’est aussi pour cela qu’ils ont mal vécu la fin de saison dernière, et qu’on a beaucoup échangé pendant cette période. Avec eux et mes frères. Ma famille, c’est mon moteur. J’ai envie de rendre fier les gens que j’aime. C’est ma façon de les remercier.

Ton principal trait de caractère ?

Persévérant. Je déteste l’échec. Certains disent que je suis un mauvais perdant. A la limite de la mauvaise foi !

Le bonheur parfait selon toi ?

Une famille heureuse. En bonne santé. Et des amis autour pour agrémenter tout cela. Autour d’une bonne bière ou d’un verre de vin, c’est pas mal comme bonheur.

Un héros ?

Mon papa. Car tu m’as demandé un héros. Sinon j’aurais dit maman pour une héroïne.. J’ai beaucoup d’admiration pour les deux. Je me répète mais ils ont tellement fait pour nous. Et continue encore. Pour preuve, je les ai tatoué un peu de partout… Je ne sais pas si j’arriverais à leur rendre le dixième. (Ce c.. m’a mis la larme à l’œil !)

Ce que tu détestes le plus par dessus tout ?

L’hypocrisie ! J’aime quand les gens sont francs. Je n’aime pas les faux-semblants.

Ton lieu favori ?

Graveson (encore un scoop !). Un dimanche après-midi à Graveson en famille. Je vais passé à 26 ans pour un casanier. Mais rien ne vaut un dimanche en famille avec mes parents, mes frères nos compagnes et a petite de mon frère Alex. Avec un match de rugby en fond…(rires)

Un sportif ?

Zizou. J’admire ce mec car il a toujours atteint les objectifs qu’il s’était fixé. A sa manière. Et puis il est respectueux. C’est l’élégance même.

Un compliment ?

J’aime bien quand on dit que je suis poli. Un jour mon chef m’a dit « tu es trop poli ! » J’ai pris cela pour un compliment. Encore maman et papa.

Une chanson ?

Ca dépend à quelle heure ! Allez mon vieux de Daniel Guichard.

Une chose à changer chez toi ?

Ma mauvaise foi évidemment. Même s’il en faut un peu…

La personne la plus célèbre que tu connaisses ?

J’ai l’honneur de connaître le président du club de foot de Graveson. C’est mon meilleur ami, Gwen.

 

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