Dimanche, c'est un club mythique qui débarque en terre Nîmoise.
Narbonne le club aux 110 ans de présence dans l’élite. Avec un palmarès éloquent : deux titres de champion de France et un record de neuf victoires en Challenge Yves du Manoir. Fondé en 1907, le Racing Club Narbonne Méditerranée a fourni un nombre impressionnant de joueurs à l'équipe de France. Et pas des moindres : Didier Codorniou, Jo Maso, Patrick Estève, Gérard Bertrand, Franck Tournayre, Jean Baptiste Poux pour ne citer qu’eux. Sans oublier les frères Spanghero (Claude, Jean-Marie et Walter)… Ce club mythique du rugby français évolue aujourd’hui en fédérale après des déboires financiers. Depuis cet été et sa mise en liquidation, le club Audois a perdu un peu de sa superbe. Finie la structure professionnelle, seule subsiste l’association ! Et tout est à reconstruire avec une nouvelle équipe dirigeante et une équipe largement remaniée. La fédérale 1 comme thérapie pour se refaire au plus vite une santé….
La fédérale 1, un chemin de croix
Remonter au plus vite en Pro D2. Tel est l’objectif affiché par les dirigeants Narbonnais en ce début de saison. Mais après deux victoires (contre Castanet Tolosan et Céret) pour deux défaites (contre Aubenas et Blagnac), les joueurs orange et noir pointent seulement à la quatrième place de la poule 3. Alternant ainsi le chaud et le froid, mesurant surtout que le championnat de Fédérale 1 n’a rien d’un long fleuve tranquille. Bien au contraire : Seul motif de satisfaction, la mêlée et ses trois essais de pénalité en quatre rencontres ! Et les phases de conquête où Narbonne semble très costaud. Les Nîmois sont prévenus. Au rugby, tout commence devant !
Retour vers le futur
Le saviez-vous ? Les deux derniers matches entre le Rugby Club Nîmois et le Racing Club Narbonne Méditerranée ont eu lieu au cours de la saison 98 / 99. Avec deux lourdes défaites pour l’équipe nîmoise : 42 à 9 au match aller en terre Audoise et une défaite 14 à 41 au stade Kaufmann. A l’époque, le Rugby Club Nîmois évoluait en Elite 1 parmi les vingt plus grands clubs du rugby français. L’époque des Benguigui, Chouchan, Tachella ou Marin. Mais aussi la première saison d’un certain… Thibaut Privat. Avant que ce dernier fasse les beaux jours de Béziers, Clermont, Montpellier ou Lyon. Une saison 98/99 pas de tout repos pour le Rugby Club Nîmois, confronté à de nombreuses blessures et quelques déboires financiers (déjà !), qui sauve in extremis sa place en Elite 1 cette année-là.
