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Juste faire son boulot !

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Juste faire son boulot !

.Date de publication : 25/09/2018

Lorsque l’on cite les joueurs du Rugby Club Nîmois, ce n’est pas forcément le premier nom qui revient et pourtant, David Gonzalez, arrivé cet été de Chambéry, semble s’être fat une place au sein du collectif nîmois. Véritable poutre du pack nîmois, il est le seul joueur à avoir été de toutes les feuilles de match de ce premier bloc. Et surtout à avoir joué l’intégralité des quatre-vingt minutes, à chaque fois ! « Je fais juste mon boulot ! » Rencontre avec ce travailleur de l’ombre.

« Il fera ce qu’il veut ! » Quand on lui demande s’il souhaite que son petit Gabriel fasse plus tard du rugby, on a du mal à croire en sa réponse. Même si on fait mine, son imposant physique y étant sûrement pour beaucoup. Il est vrai que ses mensurations ne prêtent pas à sourire (1 mètres 95 pour 115 kilos) et enlèvent l’envie de le chatouiller… L’avenir le dira. Le présent de David Gonzalez lui se conjugue en rouge et vert. Celui du Rugby Club Nîmois et de son nouveau projet à cinq ans ‘#RCN2023.

Arrivé cet été de Chambéry, David Gonzalez n’arrive pas sans références. Avec dans sa besace, de nombreuses feuilles de matchs au haut niveau de l’élite du rugby français que ce soit avec le LOU – à l’époque en ProD2 – ou avec les clubs de Nevers ou de Chambéry. International, il a commencé à joueur au rugby à l’âge de 5 ans dans le département de l’Ain. « Dans un petit club proche d’Oyonnax. J’y ai joué avec une bande de potes jusqu’à l’âge des sélections départementales et régionales. Jusqu’au moment où j’ai été repéré ». Direction le pôle de Villefranche, puis le centre de Lyon où « j’ai évolué des Alamercery aux Espoirs, en passant par les Reichel. J’ai même tâté de la ProD2… ». Avec comme condition émise par papa et maman : celle de faire des études. Ce qu’il fait en obtenant un diplôme de DUT en Génie Civile… Un diplôme qui lui permet surtout d’obtenir un blanc seing familial pour s’épanouir dans les différents clubs qui vont croiser sa vie de jeune joueur de rugby.

Avec ses aléas, ses blessures et ses ruptures de contrat. Des moments qu’il vit à chaque fois avec philosophie. Comme de nouvelles étapes dans sa vie d’homme. Un peu à l’image de son arrivée au sein du groupe nîmois. « Une page se tournait avec Chambéry. Il fallait que j’aille voir de nouveaux horizons. Que je vive de nouvelles expériences, que je retrouve une nouvelle forme de plaisir. Nîmes a été au bon moment. C’est un club que je suivais sans véritablement le connaître. » Un club dans lequel l’international espagnol de 27 ans a vite trouvé ses repères. Et surtout retrouver du plaisir à jouer. A faire son job sur le terrain notamment dans les secteurs de la conquête. Comme tout bon deuxième ligne, David Gonzalez est plus occupé par les phases de conquête que les grandes envolées. « Un deuxième ligne à l’ancienne » comme il se définit lui-même. Un deuxième ligne de combat, de travail de l’ombre. « Les grandes envolées, les cad’deb’, ce n’est pas trop mon truc ! Je suis tout simplement un joueur pour le collectif et l’équipe passe avant tout » conclut-t-il avec pudeur. Avec une certaine timidité que seul un sourire vient parfois briser dans un discours sincère.

 

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