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Le rugby, ce n’est pas qu’une histoire de terrain !

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Le rugby, ce n’est pas qu’une histoire de terrain !

.Date de publication : 05/10/2018

A 25 ans, en signant à Nîmes, Kevin Orengo veut écrire une nouvelle page dans sa vie de rugbyman.

Un ballon ovale, trente joueurs sur le terrain, quatre-vingts minutes de passes, de pénétrations, de plaquages et d'impacts plus ou moins violents, de mêlées et de ballons portés, mais aussi de chandelles et autres dégagements : le rugby est un sport intense. Mais lorsque le coup de sifflet final retentit, les « brutes " se serrent la main, rentrent au vestiaire et ressortent en étant de nouveau les « gentlemen " qu'ils étaient avant d'entrer sur la pelouse. C’est cet état d’esprit, cette philosophe hors du temps qu’apprécie dans le rugby le nouveau deuxième ligne du Rugby Club Nîmois Kevin Orengo. Arrivé d’Agde à l’intersaison, c’est aussi cette histoire d’hommes qui a fait qu’il a franchi le Vidourle pour se lancer ce nouveau défi « avec son ami Paul Oliver ». « Je connaissais aussi les frères Vilaret pour les avoir croisé à Béziers ou des joueurs comme Tavité Vérédamu ou Tim Daniel pour avoir joué avec eux en sélection de Provence ». Attaché à cette dimension humaine du rugby depuis l’époque où gamin il suivait son papa à Servian, le club où lui-même a chaussé ses premiers crampons (la légende veut qu’il faisait déjà du 18… il fait du 50 !). Avant de partir en internat pour Narbonne en cadets pendant deux ans, puis de signer son premier contrat au centre de formation de Béziers en Reichel. Pour ensuite connaître le parcours « normal » de tous joueurs de rugby. De la Pro D2 avec l’ASBH à la fédérale avec les clubs de Graulhet, Chateaurenard ou d’Agde. En signant au Rugby Club Nîmois, à l’âge de 25 ans, Kevin Orengo se lance donc un nouveau challenge. Sportif car ce deuxième ligne « à l’ancienne », comme il se définit lui-même, doit s’adapter au projet de jeu de mouvement prôné par l’encadrement nîmois. «C’est un défi ! Armand (ndlr Mardon) me demande d’être sans cesse en mouvement. Ce n’est pas évident, mais j’aime ce projet de jeu dense et ambitieux. Je sais qu’il va me faire progresser. Grandir ! Même s’il m’oblige à plus de réactivité et de déplacements. Pas toujours simple au regard de mon gabarit (ndlr : 2m02 pour 117kg)… » (sourires). Soit, même si au vue de ses premières prestations, il semble que son adaptation se soit faite assez rapidement. Affaire à suivre.

Mais avant, nous ne pouvions nous quitter sans faire passer ce bon vivant, qui est aussi prospecteur foncier pour le groupe Angelotti Aménagement (société investie depuis longtemps dans le rugby, et nouvellement partenaire du Rugby Club Nîmois) aux questions d’Après-Contact… A déguster sans modération !

Ton surnom ?

La Palme et cela n’a rien à voir avec ma pointure de pieds ! C’est mon entraîneur de Béziers Brice Miguel qui m’a donné ce surnom suite à un match à Aurillac, où j’étais strappé de la tête aux pieds. Et je lui ai fait penser au grand joueur biterrois Palmier ! Pas mal comme référence !

Restons cependant sur tes pieds. Tu fais du… 50 ! Comment tu fais pour trouver chaussure à ton pied (sic) ?

Je passe ma vie sur internet (sourires). Etats-Unis, Allemagne, mes chaussures voyagent ! Il faut dire qu’en France on est très en retard… C’est la misère ! C’est une vraie galère. La taille des pantalons, des chemises, je vis un enfer ! Et je ne te parle pas des voitures… Avant j’avais une 308, il n’y avait plus de place pour le passager de derrière !

Bon vivant tu es, dans le vestiaire qui d’autres ?

On ne se connait pas encore trop bien. Mais il semblerait que David Gonzalez cela soit du lourd. Du gratiné ! Je tiens cela d’amis en commun. Et puis, il y a Simon (ndlr Vilaret). Il n’est jamais le dernier pour faire la bringue…

Le plus fashion-victim ?

Bastien Vilaret. Toujours bien coiffé avec son gel à portée de mains. Je le soupçonne d’avoir une trousse de maquillage cachée…

Celui qui fait peur sous la douche ?

Il y a débat entre Joris Simon et Michaël Chiker. Mais bon, Michaël, c’est l’arme blanche… (rires)

Le plus gros défaut de Paul Oliver ?

La gourmandise. La bouffe ! Et je sais de quoi je parle, je le connais depuis le centre de formation de Béziers…

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